Janvier 2013
L’amour a un nom, JÉSUS
L’amour a une place, nos cœurs,
L’amour a une histoire,
Qui n’est pas encore terminée.
Mardi 22 janvier 2013
Bon, je prends quelques minutes pour écrire.
Le 9 janvier, mon beau-frère Denis, ma belle-sœur Joane et mon neveu sont arrivés en Haïti et ils demeurent dans notre maison. Les hommes travaillent à finir l'atelier à bois et le toit des petites maisons. Sébastien fait aussi de la soudure et de la mécanique. John, le directeur de GLA, ne veut plus le laisser partir; il dit qu’il va lui voler son passeport afin qu’il continue à travailler pour eux. Joane travaille à démêler le linge pour enfants selon les différentes grandeurs et aide à peinturer.
En fin de semaine dernière, nous sommes allés au Club Indigo sur la plage. Nous nous sommes bien reposés et le vent nous a rougi la peau, mais la route est stressante. Nous avons pris des photos d’automobiles qui ont pris le décor et qui y sont restées. (Voir photo janvier 2013).
Depuis le 31 décembre au soir, j’ai la grippe et je l’ai donné à Georges, mon mari, et à Joane. Nous faisons un bon trio de toussage. Cette grippe semble prendre une éternité à partir.
La température en janvier n’est pas très chaude; sur la plage le matin, nous étions mieux au soleil. À l’ombre, c’était un peu frisquet, mais l’eau de la mer était bonne et celle de la piscine aussi. Le soir, ici à Fort-Jacques, il faut se mettre des pantalons longs et des chandails; nous sommes en montagne à 1320 m (4331 pieds) d’altitude. Il y a environ 10o degrés Celsius (18oF) de différence avec Port-au-Prince.
Jeudi 31 janvier
Un soir de la semaine dernière, nous avons pris une route alternative pour aller à la maison de l’orphelinat principal, nous étions trois voitures qui se suivaient. Sur la route que nous prenons à l’habitude, il y avait un gros camion Mack pris dans la côte avec une voiture encastrée dans son pare-chocs. Ils bloquaient la ruelle au complet. Donc, nous sommes passés par une route proche du précipice avec aucun garde-fou, mais la vue était splendide. La route alternative ne rencontrait pas une autre voiture et encore moins un gros Mack. C’est ce qui nous est arrivé lors du retour à la maison, mais nous étions à une croisée de chemin. Donc, les voitures sont descendues dans la côte de l’autre chemin pour laisser passer les deux voitures et un camion Mack. Pour remonter la côte à reculons fut une autre aventure. Le chemin était rempli de roches rondes de la grosseur d’un poing fermé. Et nous sommes arrivés proches du précipice quand Georges a essayé de remonter la pente à reculons. (Voir photo janvier 2013) Plusieurs Haïtiens lui ont fait une place pour tourner et finalement nous avons pu monter la côte de l’avant. Nous avons eu notre adrénaline pour la semaine.
Dimanche dernier en après-midi, nous sommes allés visiter le marché de fer qui est situé dans le cœur de Port-au-Prince. Nous n’avons pas pu tout voir parce qu’il ferme à 14 h. Mais, c’est un bel endroit qui est neuf et propre. Une partie contient un marché de fruits et légumes, une autre partie les arts (tableaux, articles pour dames et pour le carnaval, objets sculptés en bois et dans la pierre, etc.).
Le centre de la capitale, Port-au-Prince, est encore comme il était après le tremblement de terre. Mais tout autour, nous pouvions voir beaucoup de reconstruction de maisons, des routes et des trottoirs qui vont être refaits ou qui avaient une nouvelle route pavée. Nous avons remarqué qu’il y avait plusieurs nouveaux camps de tentes et que d’anciens camps avaient disparu et les terrains ont retrouvé leur vocation d’origine.
À l’orphelinat, nous avons plusieurs prématurés que « Real Hope for Haïti », à Cazale, nous envoie. Nous les stabilisons et les retournons à leurs parents. À notre connaissance, GLA est le seul endroit, en Haïti, possédant des incubateurs et l’équipement nécessaire pour les bébés avec des problèmes physiques et des prématurés.
Les hommes ont fini le toit de toutes les maisonnettes à Fort-Jacques. Ils restent encore l’intérieur à finir avec l’électricité et la plomberie. Nous espérons déménager les plus vieux ici avant la fin de l’année. Connaissez-vous un électricien ou un plombier, avec compétence, qui aimerait venir une semaine ou deux pour nous aider?
Voici le mot de la fin :
« Nous n’avons jamais été destinés à être des rêveurs solitaires. Vous avez besoin d’une petite troupe à la grandeur de Dieu, d’un petit groupe et de quelqu’un avec qui vous pouvez rêver des rêves insensés. Nous n’avons jamais été faits pour traverser ce chemin seuls. Quand nous enlaçons nos cœurs les uns avec les autres et que nous rêvons les rêves de Dieu, nous devenons une force dont on est obligé de tenir compte.» - Jennifer Watson, « Today’s Guest Poster »
Cordialement,
Jocelyne et Georges
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